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Qu'est ce que le hoquet ? et comment l'arrêter ?

Dernière mise à jour : 25 juin 2019

Le hoquet est une contraction involontaire et spasmodique du diaphragme qui provoque la fermeture de la glotte au niveau de la gorge et un "Hiiic" caractéristique, amusant quelques secondes puis épuisant quand il dure trop longtemps.


Son origine serait une perturbation au niveau des nerfs qui contrôlent le fonctionnement du diaphragme, lesquels enverraient alors de mauvaises informations au muscle diaphragmatique.

C'est en agissant sur ce système nerveux qu'on peut arrêter la stimulation du diaphragme.


Ha ha très amusant ! mais comment me direz-vous ?


Pour cela il faut "simplement" détourner l'attention vers une autre région du corps : comme celle de la gorge, en avalant un verre d'eau par exemple.


On peut aussi augmenter volontairement le volume de dioxyde de carbone dans le sang, ce qui va faire réagir le système nerveux : cela veut dire arrêter l'apport d'oxygène, d'où les remèdes connus qui consistent à retenir son souffle ou à respirer dans un sac en papier.


Exercice pour détendre le diaphragme


  • Installez-vous en posture assise, prenez un petit temps pour sentir votre posture et vous détendre.

  • Déplacez votre attention vers la zone du diaphragme.

  • Essayez de sentir, juste sous vos poumons, ce mouvement interne de piston du haut vers le bas sur l'inspiration et du bas vers le haut sur l'expiration.

  • N'hésitez pas à fermer les yeux pour mieux sentir ce qui se passe en vous.


Vous pouvez également faire cet exercice en posture debout ou allongée.

L'avantage de la posture assise est que vous bénéficiez d'une certaine détente qui va vous aider à ressentir le mouvement du diaphragme.

La gravité va attirer votre diaphragme vers le bas, et vous pourrez mieux ressentir son poids qu'en posture allongé.


Le hoquet chez le Foetus


Des ultrasons ont permis de démontrer que les foetus commencent à hoqueter deux mois après le début de la grossesse, dans l'utérus, avant que tous les mouvements ventilatoires apparaissent.

Des hypothèses prétendent que les mouvements du hoquet chez le foetus prépareraient les muscles ventilatoires du bébé pour respirer après sa naissance. D'autres avancent que les mouvements empêcheraient le liquide amniotique d'entrer dans les poumons, mais ces derniers sont étanches. De plus, les fœtus présentent aussi des mouvements d'allure ventilatoire normale, distincts des hoquets.


La persistance ex utero serait (hoquet chez l'enfant ou l'adulte), en quelque sorte, une relique de ces réflexes primitifs mais on n'explique pas alors que le fœtus présente des mouvements d'allure ventilatoire normale.




Le hoquet chez le bébé


Il arrive souvent que le nourrisson attrape le hoquet après ses tétées pendant lesquelles il avale de l'air (aérophagie).


Le hoquet peut être très fréquent chez un bébé et peut durer jusqu'à une demi-heure. Mais comme l'enfant ou l'adulte, le hoquet passager n'est ni dangereux, ni douloureux. Il n'est pas non plus le symptôme ou le signe d'une maladie.

Le hoquet arrive plus fréquemment chez un bébé que chez un adulte car il mange ou boit en général trop vite, avec avidité, provoquant ainsi la dilatation de l'estomac, puis l'irritation du nerf phrénique.


Pour empêcher le hoquet, il faut alors éviter que le bébé prenne trop vite sa tétée ou son repas, en faisant des petites interruptions et en mangeant dans une atmosphère détendue et calme.

Contrairement à l'idée reçue, même s'il arrive plus fréquemment chez l'enfant, le hoquet ne fait pas grandir, et la croissance n'est pas une cause du hoquet.


Quand le Hoquet est persistant ou réfractaire


Le hoquet chronique, persistant ou réfractaire, sont les deux types de hoquet les plus rares (un individu atteint sur 100 000). Ce sont des hoquets chroniques (ou des hoquets rebelles). Ils sont délétères et considérés comme des maladies (non contagieuses).

La consultation d'un médecin est nécessaire.



On distingue :

le hoquet persistant qui dure plus de 48 heures ;

le hoquet réfractaire qui dure plus d'un mois, parfois plusieurs années.

Les personnes âgées (plus de 50 ans) sont la tranche d'âge la plus atteinte par le hoquet chronique.

Les Causes du hoquet persistant ou réfractaire


Le hoquet persistant ou le hoquet réfractaire sont dans 90 % des cas dus à des causes pathologiques ou digestives : ils sont généralement liés à certaines maladies qui peuvent provoquer l'irritation du nerf phrénique ou du nerf vague.

Le hoquet peut donc devenir un signe. Lorsqu'une personne est atteinte d'un hoquet chronique, des tests sanguins et toutes sortes d'autres examens doivent être effectués pour permettre de déceler, par exemple, un diabète ou une insuffisance rénale.


Il existe une multitude de causes, du fait que le nerf pneumogastrique et le nerf phrénique, les responsables du hoquet, passent à de nombreux endroits dans le corps. On trouve ainsi des situations étonnantes : d'après l'expérience d'un médecin, un de ses patients, un homme âgé de 27 ans, avait été atteint de hoquet persistant à cause de poils qui frottaient le tympan : une fois ces poils enlevés, le hoquet avait disparu.


Les cas les plus courants sont :

  • les troubles abdominaux : hernie hiatale, reflux gastro-oesophagien...

  • certaines affections du système nerveux : maladie de Parkinson, thrombose cérébrale...

  • des causes toxiques ou métaboliques : diabète, insuffisance rénale, alcoolisme...

  • des causes infectieuses : pharyngite, laryngite, pneumonie ...


Les Conséquences d'un hoquet chronique


Le hoquet chronique peut avoir plusieurs conséquences et est considéré comme une maladie grave.

Il est très handicapant pour dormir, respirer, boire et manger et pour toutes les activités impliquant la bouche ou la ventilation (se brosser les dents, jouer d'un instrument à vent, etc.).


Il entraîne à long terme des insomnies, des troubles ventilatoires, des troubles alimentaires et une déshydratation qui provoquent un épuisement et un affaiblissement considérable. De plus, il peut avoir des répercussions sur la communication et la vie sociale. Le hoquet peut vite agacer l'entourage du malade et venir à bout de certaines relations, pouvant entraîner une dépression du malade…

Il peut dans le pire des cas, si aucune mesure n'est prise (ou trop tardivement) entraîner un décès.


Quels sont les traitements du hoquet chronique ?


Divers traitement ont été proposés. La plupart des hoquets chroniques résultent de maladies.

Le meilleur moyen de stopper promptement le hoquet est alors d'entreprendre un traitement pour guérir la maladie responsable du hoquet.


Pour le reste des cas (ou pour diminuer la fréquence du hoquet), il existe deux groupes de méthodes : physiques et médicamenteuses. Les méthodes physiques sont les plus répandues. La majorité des recettes populaires efficaces reposent sur l'observation que les hoquets sont rares en inspiration forcée, d'où le principe de l'apnée en inspiration forcée maximum (fermer la bouche et se boucher le nez, boire un grand verre d'eau, etc.). En atelier de respiration, plusieurs techniques sont apportées afin de mieux détendre son diaphragme, se relaxer tout simplement...



Il existe aussi un grand nombre de recettes empiriques prétendant agir sur l'arc réflexe du hoquet. Après l'enthousiasme initial qui accompagne toute nouveauté, aucune n'a fait l'objet d'une évaluation rigoureuse19Toutefois, les données de qualité restent insuffisantes pour émettre des recommandations sur le traitement physique ou médicamenteux du hoquet persistant.


Il est toutefois recommandé de diminuer sa consommation de tabac et d'alcool, et de consommer des plantes comme l'estragon qui est un relaxant musculaire, l'aneth verte avec ses propriétés calmantes, l'anis vert pour ses propriétés anti-dépresseur. Pour les conseils en phytothérapies, ne pas hésiter à consulter un naturopathe ou en séance au cabinet.

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